Qu’est-ce que la violence conjugale?

On parle de violence conjugale, ou de violence dans une relation intime, lorsque l’un des deux conjoints contrôle et manipule l’autre, entraînant ainsi un déséquilibre de pouvoir dans le couple. Le conjoint violent se sert de ses liens avec la femme pour la placer dans une situation d’infériorité, d’insécurité, d’impuissance et de dépendance, qui limite sa capacité de mettre fin à la relation.

La violence peut être psychologique, verbale, sexuelle, physique, financière ou spirituelle. Elle se traduit par de l’intimidation, des humiliations, des dénigrements, des menaces, du chantage, des insultes, des coups, des agressions sexuelles, des privations, du contrôle des fréquentations, de la surveillance, etc. Elle se produit par cycle ce qui a pour effet de placer la femme dans un climat constant de peur et d’alerte, peu importe où elle va ou ce qu’elle fait. La femme n’est plus libre d’agir ou de penser comme elle le souhaite.

Quelles sont les formes de violence?

Le conjoint violent se sert de ses liens avec la femme pour la placer dans une situation d’infériorité, d’insécurité, d’impuissance et de dépendance, qui limite sa capacité de mettre fin à la relation. La violence peut être psychologique, verbale, économique, spirituelle, sexuelle ou physique. Elle se traduit par de l’intimidation, des humiliations, des dénigrements, des menaces, du chantage, des insultes, des coups, des agressions sexuelles, des privations, du contrôle des fréquentations, de la surveillance, etc. Elle se produit par cycle ce qui a pour effet de placer la femme dans un climat constant de peur et d’alerte, peu importe où elle va ou ce qu’elle fait. Elle n’est plus libre d’agir ou de penser comme elle le souhaite. Elle est constamment sur ses gardes, modifie ses habitudes ou comportements et essaie de se soumettre à la volonté de son conjoint pour éviter un nouvel épisode de violence. Toutefois, comme le conjoint violent veut garder le contrôle et maintenir la relation inégalitaire, la violence continue.

Violence psychologique

La violence psychologique est toujours la première à se manifester et accompagne toutes les autres formes de violence. Elle est omniprésente. C’est grâce à cette forme de violence que le conjoint prend d’abord emprise sur sa partenaire. Elle est difficile à reconnaître, car elle peut être subtile. L’homme violent use d’intimidation, d’humiliation, de surveillance et d’insultes pour miner l’estime de soi de sa conjointe et mieux la contrôler. Au début, la violence psychologique peut sembler banale, mais à force d’accumulation et de répétition, la femme commence à douter et à intérioriser les critiques constantes de son conjoint. Elle vient à croire qu’elle n’est bonne à rien, qu’elle ne trouverait pas mieux et qu’elle est responsable de la violence qu’elle subit. Ainsi, elle est plus susceptible d’accepter les autres formes de violence qui peuvent suivre et de rester malgré tout.

Violence verbale

La violence verbale se caractérise par l’usage fréquent, voire répétitif, de mots, d’injures, de cris ou même de silences. Souvent, les mots utilisés sont blessants ou méprisants. L’homme violent peut aussi manipuler la femme en prenant un ton faussement gentil. Il utilise la violence verbale dans le but de contrôler sa conjointe, de la menacer, de l’insulter, de l’intimider, de l’humilier et de la dénigrer.

Violence économique

La violence économique a pour objectif de réduire l’autonomie des femmes et d’éviter que la femme parte en lui enlevant l’accès aux ressources financières. L’agresseur peut limiter à l’extrême des dépenses ou empêcher sa conjointe de travailler. Il peut aussi l’empêcher d’étudier, l’obliger à s’endetter ou encourir des dettes qu’elle doit assumer en partie s’ils se séparent.

Violence spirituelle

La violence spirituelle consiste à empêcher une femme d’exprimer ses croyances religieuses ou spirituelles ou, au contraire, l’obliger à adhérer à des pratiques religieuses qui ne sont pas les siennes. Par exemple, l’homme violent peut lui interdire de fréquenter un lieu de culte ou la ridiculiser pour ses croyances religieuses, ses traditions ou sa culture. De cette façon, il l’isole de sa communauté religieuse ou spirituelle et des ressources qu’elle pourrait lui offrir.

Violence sexuelle

La violence sexuelle comprend l’exploitation sexuelle, les attouchements, le viol et tout autre acte à caractère sexuel que la femme considère comme dégradant, humiliant ou douloureux. Ces actes sont commis sans son consentement. Ils peuvent être obtenus ou commis par la force, sous la menace, par l’intimidation, par des pressions ou par la manipulation. Bien que la violence sexuelle soit inscrite au Code criminel du Canada et que le viol conjugal soit reconnu comme un crime depuis 1983, c’est la forme de violence la moins dénoncée à la police à cause, entre autres, de la honte et du sentiment de culpabilité qu’ont les victimes.

Violence physique

La violence physique est la forme de violence la plus connue et parfois la plus visible parce qu’elle peut laisser des marques. Les actes de violence physique sont reconnus comme des actes criminels par le Code criminel du Canada. La violence physique se manifeste, entre autres, par des gifles, des coups de poing ou des coups de pied. Dans les cas les plus graves, elle peut mener au fémicide. L’homme peut également menacer sa conjointe d’être violent physiquement. Il peut aussi s’en prendre physiquement aux enfants, aux animaux domestiques ou aux biens matériels ou menacer de le faire.

Cyberviolence

La cyberviolence est un comportement répété, non sollicité et menaçant de la part d’une personne ou d’un groupe qui se sert des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans l’intention de terroriser, de harceler ou d’intimider une victime.

Féminicide

Le féminicide est la forme ultime de violence. Il s’agit de l’assassinat d’une femme.

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