Ce qui doit être fait

Recherche

  • Collaborer avec les survivantes aînées pour mettre sur pied un programme de recherche.
  • S’accorder sur une définition de « femme aînée ».
  • Examiner la pertinence des outils de détection de la violence, des évaluations des risques et des interventions. (Ces outils cliniques ont été conçus à l’intention des jeunes femmes; ils peuvent donc ne pas convenir aux femmes aînées.)
  • Mieux comprendre les tendances de violence, y compris son évolution possible.
  • Examiner les conséquences de la violence aux différentes étapes de la vie, spécifiquement, l’effet global sur la santé physique et mentale et les obstacles liés à l’obtention de services.

Formation

  • Intégrer des formations sur tous les types de violences que vivent les personnes aînées à l’intention des fournisseurs de services, y compris les médecins, le personnel infirmier, les travailleurs sociaux et travailleuses sociales, les psychologues, les fournisseurs de soin, les professionnels et professionnelles du système de justice, etc.

Collaboration

  • Améliorer les partenariats entre les survivantes, les femmes aînées et les fournisseurs de services.
  • Mettre sur pied des groupes de travail multidisciplinaires regroupant des survivantes aînées, des fournisseurs de services, des chercheurs et chercheuses, et des responsables de politiques travaillant en violence conjugale et familiale et en maltraitance des personnes aînées.

Prestation de services

  • Adopter une approche intersectionnelle qui tient compte du rôle de l’âge, du genre, de la race, de l’orientation sexuelle, etc.
  • Mettre au point des outils de dépistage de la violence et d’évaluation des risques complets qui tiennent compte des obstacles à la divulgation et à l’obtention d’aide et de la nature de la violence vécue.
  • Concevoir des plans de sécurité appropriés qui tiennent compte des obstacles (p. ex. mobilité réduite, vulnérabilités physiques).
  • Prévoir des services de suivi pour assurer la sécurité.
  • Améliorer les connaissances des ressources adéquates et de l’aiguillage.
  • Se renseigner sur toute blessure et tout problème de santé, et tenir compte de facteurs autres que l’âge.

Approches systémiques

  • Mettre sur pied des campagnes de sensibilisation communautaires et des procédures pour mieux faire connaître le problème et accroître les chances d’intervention.
  • Travailler à réduire la stigmatisation à l’égard de la violence conjugale pour augmenter ainsi les chances que les femmes puissent demander de l’aide.
  • Examiner les services offerts en violence conjugale et en violence familiale et mettre en œuvre des approches et des programmes spécifiques (p. ex. groupes de pairs, services accessibles pour celles à mobilité réduite, services de soutien financier).
  • Augmenter le financement de la recherche et des services de prévention de la violence.